A fin juillet 2020, les ressources (1533,2 milliards) sont constituées de recettes budgétaires (1377 milliards), de dons (136,1 milliards) et de recettes exceptionnelles (20,2 milliards). En glissement annuel, les ressources ont progressé de 44,4 milliards, à la faveur des dons. Ces derniers sont estimés, globalement, en hausse de 69,5% par rapport à la même période en 2019, pour se situer à 136,1 milliards, en liaison avec la progression de l’appui des bailleurs. Par contre, les recettes budgétaires se sont contractées de 2,2%, à fin juillet 2020, par rapport à la même période en 2019. Cette baisse est imputable principalement à sa composante fiscale (1289,6 milliards) qui a baissé de 2,6%. Le repli des recouvrements des recettes fiscales est induit par la baisse de l’impôt sur les revenus, l’IRVM/IRC, la TVA intérieure pétrole, les taxes spécifiques et les droits de timbre qui se sont contractés respectivement de 12,1 milliards, 2,6 milliards, 4,4 milliards, 10,9 milliards et 5 milliards pour s’établir à 218,9 milliards, 29,6 milliards, 6,2 milliards, 104,5 milliards et 8,9 milliards à fin juillet 2020. De même, les droits et taxes mobilisés par la Douane, notamment, la TVA import (228,9 milliards) et les droits de porte (147,3 milliards) se sont contractés respectivement de 10,4% et 13,3%. En revanche, l’impôt sur les sociétés (202,1 milliards), la TVA intérieure (hors pétrole) (195,2 milliards) et le FSIPP (24,2 milliards) ont atténué cette tendance baissière avec des hausses respectives de 6,5 milliards (+ 3,3%), 39,7 milliards (+25,5%) et 14 milliards (+137,7%).

Source : DPEE